Un nouvel appel à projets national pour l’alimentation est lancé
Dans le cadre du Programme national pour l’alimentation (PNA), le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation lance une nouvelle édition de l’appel à projets national en partenariat avec le ministère des Solidarités et de la Santé et l’Ademe). Accessible depuis le 15 novembre, il vise à soutenir des projets d’intérêt général répondant aux enjeux sanitaires, socio-économiques et environnementaux de l’alimentation.

Le Programme national de l’alimentation et de la nutrition (PNAN), porté par le ministère des Solidarités et de la Santé et par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, fixe le cap de la politique de l’alimentation et de la nutrition pour les cinq années à venir (2019-2023), en réunissant pour la première fois les actions du Programme national pour l’alimentation (PNA3) et du Programme national nutrition santé (PNNS4). Ces deux programmes convergent autour de trois axes communs. Le premier vise la justice sociale, autrement dit permettre l’accès à une alimentation saine et durable et lutter contre la précarité alimentaire. Le deuxième axe concerne le gaspillage alimentaire avec pour objectif de réduire les pertes et mieux sensibiliser les consommateurs. Enfin, le troisième axe concerne l’éducation alimentaire dans le but d’informer sur les bonnes pratiques nutritionnelles et valoriser notre patrimoine alimentaire.
L’appel à projets national reste un outil essentiel pour soutenir les projets agissant pour l’alimentation locale et durable tout en fédérant de nombreux acteurs dans les territoires. Par exemple, il permet d’accompagner les initiatives en lien avec le secteur restauration collective, notamment dans le renforcement de leur approvisionnement en produits de qualité et issus des circuits courts.
Soutien à des projets locaux et nationaux
Cette nouvelle édition de l’appel à projets comporte deux volets. Le volet «1» accompagne l’émergence de nouveaux Projets alimentaires territoriaux (PAT). Ceux-ci ont vocation à «fédérer les acteurs d’un même territoire (producteurs, transformateurs, collectivités...) autour d’initiatives pour l’agriculture et l’alimentation de proximité». Le volet «2» apporte un soutien à des projets nationaux ou interrégionaux visant à accompagner les acteurs de la restauration collective pour augmenter la part des produits durables et de qualité dans leurs approvisionnements, en particulier pour les secteurs encore peu engagés dans cette démarche.
Lauréats connus au printemps 2022
Une enveloppe de 1,8 million d’euros, dont une dotation de 1,15 million d’euros apportée par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, 200 000 E apportés par le ministère des Solidarités et de la Santé et 450 000 E apportés par l’Ademe, viendra soutenir les projets lauréats qui seront dévoilés au printemps 2022.
La précédente édition (2020-2021) a permis d’accompagner 172 projets collectifs : 151 projets de PAT émergents et 21 projets innovants a portée nationale ou régionale. Ce chiffre qualifié d’«inédit» par la Rue de Varenne avait été permis par une multiplication par 7 du budget initial - il a été porté à 14 millions d’euros - grâce au soutien du plan France relance.
Sécurité alimentaire : l’Europe adopte un plan d’urgence
La Commission européenne a adopté, le 12 novembre, un plan d’urgence destiné à garantir l’approvisionnement et la sécurité alimentaires en temps de crise, a-t-elle annoncé dans un communiqué de presse. Cette décision fait suite à la crise de la Covid-19 et vise à «renforcer la coordination au niveau européen en temps de crise afin de garantir que les populations ne seront pas confrontées à des pénuries alimentaires en temps de crise.», précise le communiqué. L’Europe va ainsi mettre en place un «mécanisme permanent de préparation et de réaction aux crises de sécurité alimentaire, un groupe d’experts de la chaîne d’approvisionnement coordonné par la Commission pour échanger des données et des pratiques et renforcer la coordination», poursuit le communiqué. En outre, la Commission a mis en place des voies réservées, notamment en vue de faciliter le franchissement des frontières «afin d’assurer la circulation des marchandises et des travailleurs essentiels au sein du marché unique». Ainsi, les contrôles effectués aux points de passage frontaliers désignés pour «ces voies réservées ne dureront pas plus de quinze minutes. Le passage est désormais autorisé pour toutes les marchandises, y compris les produits agroalimentaires», promet la Commission.
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