Nous le martelons depuis des semaines, des mois même : le gouvernement ne paie pas sa dette envers nos agriculteurs.

Alors que de nombreux agriculteurs ont engagé leur trésorerie, leur énergie et leur temps pour répondre aux exigences de transition prônée par nos politiques, ils sont encore trop nombreux à attendre après le paiement des compensations PAC sur l'agriculture biologique, sur les MAE, sur les légumineuses, et j'en passe.

Notre cher gouvernement nous demande de respecter au millimètre une réglementation qui nous dépasse et des calendriers déconnectés et tous les agriculteurs se conforment à cela. Et à côté de cela, il n'est pas capable de payer en temps et en heures ce qu'il doit aux agriculteurs. Laissant nombres d'entre nous dans des situations financières compliquées.

On le voit bien, dans notre département, l'administration se plie en quatre pour débloquer les dossiers, mais il est temps que le ministère de l'Agriculture réagisse ! Il va falloir m'expliquer à quoi bon avoir nommé non pas un mais DEUX ministres de l'Agriculture si le boulot n'est toujours pas fait correctement : on marche sur la tête !

À cela, vous ajoutez les inondations dont sont victimes nos collègues de l'Ouest du département, qui voient leurs semis, leurs prairies, sous l'eau : c'est la double peine et la cocotte-minute explose !

Il est temps de se faire entendre et de durcir le ton : je vous attends donc en nombre ce mardi 14 mai à 14 heures devant l'ASP (Agence de services et de paiement) à Amiens (15 avenue Paul Claudel) pour exiger le déblocage des situations au plus vite. Et ce n'est que le début !

En attendant, chers amis, je vous souhaite de bons travaux dans les plaines tant que la météo se montre un peu clémente et vous donne rendez-vous mardi.