L'Oise Agricole 16 février 2023 a 08h00 | Par DLC

Régis Desrumaux repart pour un second mandat à la tête de la FDSEA de l'Oise

Ce lundi 13 février, après trois années de mandature, se terminait le processus de renouvellement des instances de la FDSEA de l'Oise, par l'élection du nouveau bureau. Seul candidat à sa succession, Régis Desrumaux rempile pour un nouveau mandat avec une équipe légèrement remaniée.

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Régis Desrumaux, fraîchement réélu, Martine Aelvoet, présidente d'honneur, Gilbert Versluys, président de la commission statuts et conflits, et Linda Monnier, directrice le FDSEA de l'Oise.
Régis Desrumaux, fraîchement réélu, Martine Aelvoet, présidente d'honneur, Gilbert Versluys, président de la commission statuts et conflits, et Linda Monnier, directrice le FDSEA de l'Oise. - © DLC

Après les élections au sein des Syndicats d'exploitants agricoles (SEA) en janvier et février au cours des assemblées cantonales, les sections spécialisées, sociales ou de production, s'étaient réunies à Beauvais vendredi 10 février pour l'élection des nouveaux présidents. Les nouveaux membres du conseil d'administration étaient donc presque au complet pour se réunir trois jours plus tard, ce lundi 13 février.

Sous la houlette de Gilbert Versluys, président de la commission statuts et conflits, les opérations de vote commencent par l'élection des présidents d'arrondissement par les présidents des SEA présents, certains ont donné pouvoir. Sont élus pour Clermont Rémi Minart, pour Senlis Alice Avisse, pour Compiègne Éric Labarre, pour Beauvais Nord Pascal Foucault et pour Beauvais Sud Adrien Dupuy.

Avec les élus de la liste départementale, Guillaume Chartier, Luc Smessaert, Bernadette Bréhon, Roger Vannier et Alexis Lecoulteux, les votants sont complets pour élire le président et le bureau. Trois scrutateurs sont alors désignés parmi les anciens et les plus jeunes, Didier Cornet, Mickaël Mos et Robin Leduc, et Martine Aelvoet, présidente d'honneur de la FDSEA de l'Oise, monte à la tribune pour surveiller les opérations aux côtés de Gilbert Versluys.

Régis Desrumaux se déclare alors candidat pour un second mandat. «Nous n'avons pas tout bien fait pendant ce mandat, nous n'avons pas été bons partout et nous devons nous améliorer, par exemple dans l'accompagnement des adhérents lors des contrôles. Des dossiers à fort enjeu nous attendent pour ce prochain mandat, nous avons le souhait de travailler plus en mode projet que défense syndicale pure. J'ai beaucoup appris dans ce premier mandat et je me représente donc», déclare-t-il. Seul candidat, il est donc élu à l'unanimité et à bulletin secret, puis applaudi par l'assemblée.

Il propose alors une liste de membres de bureau pour l'accompagner dans son nouveau mandat. Les présents sont d'accord pour se prononcer sur la liste entière et sont donc ainsi élus :

- premier vice-président : Luc Smessaert

- second vice-président : Didier Verbeke

- troisième vice-présidente : Anaïs Pamart

- trésorier : Pascal Foucault

- trésorier adjoint : Olivier Delignières

- les cinq présidents d'arrondissement précédemment élus.

Sont également membres du bureau Cédric Soenen, Grégoire Omont, Simon Muller, Bernadette Bréhon, Roger Vannier et la présidente de JA 60, Gwenaëlle Desrumaux.

L'élection du secrétaire général et de son adjoint est reportée ultérieurement, choix assumé par Régis Desrumaux. «C'est une fonction essentielle dans le syndicalisme, qui peut être une charge de travail importante. C'est pourquoi nous réfléchissons à créer un groupe de secrétaires généraux, trois ou quatre personnes, qui pourraient se partager les dossiers selon leurs affinités, pour un fonctionnement plus efficace.»

Dossiers syndicaux

La dernière partie de la réunion était consacrée à faire le point sur les dossiers du moment. Dernier en date, les conséquences de la manifestation à Paris mercredi 8 février. D'abord, tous se réjouissent du succès de la mobilisation et de la bonne tenue des manifestants. Le ministre de l'Agriculture a dès le lendemain annoncé la prise en charge des pertes en cas de jaunisse, mais les conditions d'indemnisations sont pour l'instant trop floues pour que les planteurs soient satisfaits. Vu la hausse du prix de la betterave depuis l'indemnisation de 2020, les sommes pourraient être colossales et personne ne peut croire que l'État français ait les moyens de payer. Certains élus soulignent que les industriels et le ministre semblent être dans le déni et ne pas croire que les planteurs puissent cesser totalement de produire. C'est pourtant bien le risque.

Face à la complexité administrative et au retrait de matières actives sans que des alternatives aient vu le jour, certaines FDSEA plaident pour le lancement d'une pétition nationale dont le résultat pourrait être présenté lors du Salon de l'agriculture, c'est-à-dire dans une dizaine de jours. Un délai très court pour obtenir une bonne participation et reste à se mettre d'accord sur la rédaction de la pétition. «Qu'on nous donne les moyens de travailler» semble être le thème qui fasse consensus. Affaire à suivre.

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