Les Hauts-de-France au Salon de l’agriculture
L’inauguration du stand des Hauts-de-France au Salon de l’agriculture a eu lieu le mardi 27 février.














Marie-Sophie Lesne, vice-présidente de la Région en charge de l’agriculture, a ouvert la cérémonie en rappelant la force de l’agriculture française de par sa diversité et l’attachement nostalgique que lui portent les citoyens. Elle a insisté sur la réalité de la concurrence et des ouvertures de marchés. Elle souligne qu’étant donné le contexte agricole fragile, l’État a mis au cœur des États généraux de l’alimentation (EGA) la nécessité d’une juste rémunération des producteurs. La région ne s’était pas trompée en mettant le cap sur la création de valeurs et son partage lors des États généraux organisés en Hauts-de-France de 2016.
En ce qui concerne les fonds européens, elle insiste sur les transferts de budget qui ont été réalisés pour favoriser les investissements productifs. «150 agriculteurs se sont convertis en 2017 en production biologique, le bio doit être une filière dynamique».
Elle évoque aussi le soutien de tous les projets de diversification, de méthanisation, mais aussi des signes officiels de qualité. Elle rappelle le partenariat naturel qui unit la Région et la Chambre d’agriculture régionale des Hauts-de-France qui, avec ses différents acteurs, permet de remonter la réalité du terrain.
Un mot sur l’exportation et la vocation qu’à la France à exporter 40 % de sa production agricole : «il faudra s’adapter et produire ce que les exports souhaitent.» Elle clôture son discours en rappelant la situation géographique stratégique des Hauts-de-France.
Le salon : une vitrine incontournable
Christophe Buisset, président de la Chambre régionale d’agriculture, exprime sa fierté de voir les gens nombreux autour du stand régional, en rappelant que le salon de l’agriculture est une rencontre incontournable pour les agriculteurs et les agricultures des Hauts-de-France. «Plus qu’un simple métier, être agriculteur, c’est avant tout une passion» affirme-t-il tout en rappelant «que le travail doit avoir une valeur économique pour la vie et la survie des agriculteurs. Nous devons redonner de la valeur à nos produits.»
Les EGA ont permis de se poser les bonnes questions et notamment de soutenir que les agriculteurs, ensemble, doivent être capables de redonner de la valeur à leur exploitation et que tous les maillons de la chaîne puissent vivre. La région a un potentiel en matière de climat, avec des terres à fort potentiel et d’eau. Il relève aussi que le niveau de formation des agriculteurs est le plus élevé, avec le vivier de formations spécialisées sur le territoire, celui-ci permettant à nos agriculteurs d’avoir une technicité irréprochable. «Notre agriculture a un réel potentiel vis-à-vis des 6 millions d’habitants des Hauts-de-France et sur un rayon de 300 km qui l’entoure».
Christophe Buisset insiste sur le potentiel de l’agriculture sur la bioéconomie : «ce que nous sommes capables de produire sur notre territoire, de développer pour redonner une valeur aux matières premières. Par ailleurs, sur les protéines, nous avons une véritable carte à jouer !».
Recréer du lien entre producteurs et consommateurs
Xavier Bertrand prend ensuite la parole, le salon est l’occasion pour montrer les produits de la ferme. «Nous, consommateurs, ne mesurons pas les conditions de travail et de revenus de nos agriculteurs». Il évoque ensuite les problématiques liées au Mercosur et affirme qu’il ne faut pas s’engager les yeux fermés et qu’il faut réaliser un énorme travail pour valoriser les filières. Il aborde la nouvelle Pac, en insistant sur son caractère décisif pour l’avenir et que le gouvernement doit se battre pour porter la cause des paysans. Xavier Bertrand souhaite que l’agriculteur ait un revenu suffisant, avec des filières efficaces. La volonté de produire et manger local est réaffirmée, en créant une union entre «celui qui produit et qui consomme», car la qualité a un prix.

L’Oise rafle les prix aux concours ovins
Lors de la 55e édition du Salon de l’agriculture, l’Oise a totalisé 53 prix pour les concours ovins Île-de-France et Suffolk ; de plus un éleveur de l’Oise a remporté un prix lors d’un concours bovin. 5 éleveurs pour un total de 54 prix, l’Oise peut se permettre de rougir et de se féliciter de la qualité de son agriculture. En ce qui concerne les prix en ovins Île-de-France : viande, femelles nées avant le 20/10/2015 :
- 1er prix, EARL Lefevre
- 2e prix, EARL Josselin
- 3e prix, Willy Balderacchi
Mâles viande, mâles tondus 14 à 20 mois :
- 4e et 6e prix, Willy Balderacchi
Mâles viande, mâles tondus de plus de 20 mois :
- 2e prix, EARL Lefevre
- 3e et 4e prix, Willy Balderacchi
Mâles viande, mâles en laine 14 à 20 mois :
- 4e prix, Willy Balderacchi
- 6e prix, EARL Josselin
- 8e prix, EARL Lefevre
Mâles viande en laine 14-20 mois section 2 :
- 1er et 2e prix, Willy Balderacchi
Mâles viande, mâles en laine de plus de 20 mois
- 2e prix, Willy Balderacchi
Mâles viande plus de 20 mois section 2
- 1er prix, EARL Josselin
- 4e prix, Willy Balderacchi
- 6e et 7e prix, EARL Lefevre
Prix de championnat viande mâles en laine :
- 1er prix, EARL Josselin
Concours laine femelles nées avant le 20/10/2015 :
- 1er prix, Willy Balderacchi
- 2e prix, EARL Josselin
- 3e prix, EARL Lefevre
Mâles en laine 14 à 20 mois :
- 3e et 4e prix, Willy Balderacchi
- 4e et 5e prix, EARL Lefevre
- 7e prix, EARL Josselin
Prix de championnat mâle laine :
- 1er prix, Willy Balderacchi
Prix d’amélioration génétique mâles :
- 1er prix, EARL Lefevre.
En ce qui concerne la race Suffolk,
mâles 1re section laine :
- 1er prix, EARL Agri Smessaert
Mâles en laine 1re section :
- 2e et 10e prix, EARL Agri Smessaert
Mâles en laine 2e section :
- 2e et 6e prix, EARL Agri Smessaert
Mâles 3e section laine :
- 4e prix, EARL Agri Smessaert
Mâles 4e section laine :
- 4e prix, EARL Agri Smessaert
Mâles 5e section laine :
- 1er prix, EARL Agri Smessaert.
En ce qui concerne les bovins dans la race rouge flamande :
Femelles en 5e lactation et plus :
- 3e prix, SCEA Jean-Marie Bruyelles, ferme de Montagny.
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