Le meilleur berger au monde est de l'Oise et s'appelle Benoît Toutain !
Benoît Toutain, jeune passionné dont les parents sont agriculteurs à Saint-Quentin-des-Prés, après avoir gagné le championnat national, est devenu le meilleur berger du monde. Rien que ça !
«J'étais très impressionné par les concurrents du Royaume-Uni et de l'Australie. Ce sont des pays où le mouton est roi et leur assurance dans toutes les épreuves ne m'a jamais laissé penser que je pouvais gagner», avoue Benoît Toutain, encore tout surpris de sa victoire. Et pourtant, c'est bien lui qui est arrivé en tête des épreuves et a ainsi été sacré champion du monde des bergers ! Ce qui l'a surpris également, c'est la régularité de ses notes sur toutes les épreuves. «Je pensais avoir plus ou moins réussi, mais j'ai finalement eu des bonnes notes dans chaque épreuve.»
Sacré vendredi dernier après une semaine d'épreuves toutes liées à l'élevage ovin, il voit cette victoire comme un encouragement à poursuivre dans cette voie. Pourtant, c'est avec un troupeau laitier bovin qu'il a grandi au sein de l'exploitation familiale. Mais sa passion pour le mouton a été plus forte et maintenant, il gère une troupe de 130 moutons sur l'exploitation, qu'il confie à ses parents pendant la semaine scolaire ou les périodes de stage. «Ça va, mes parents se débrouillent, mais il leur arrive de me demander des conseils», sourit-il.
Travailler
Pour l'instant, Benoît Toutain passe son baccalauréat pro Conduite et gestion des exploitations agricoles en polyculture-élevage à la MFR de Songeons. Il ne souhaite pas poursuivre ses études et commencera en tant que salarié agricole à mi-temps sur la ferme familiale et pense même déjà avoir trouvé un emploi. Avec un CV comme le sien et sa passion des ovins, il n'aura pas de mal à trouver un employeur, en attendant de s'installer un jour.
Il conseille à tous les jeunes passionnés comme lui de se lancer dans l'aventure des Ovinpiades. «Je l'ai d'abord fait pour le côté convivial, pour les échanges avec d'autres jeunes autour d'une passion commune. Le côté compétition, ce n'est pas ce qui m'a motivé. J'ai passé de très bons moments jusqu'à ce titre mondial. On ne fait les Ovinpiades qu'une fois, mais quelle aventure ! Cela m'a conforté dans l'idée que le mouton, c'est vraiment un élevage pour moi !»
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