La Fredon Picardie absorbée par le Nord-Pas de Calais
La nouvelle a été annoncée lors de l’assemblée générale extraordinaire commune du 12 décembre dernier : le 1er janvier 2020, c’en sera fini des Fredon Picardie et Nord-Pas de Calais. Les deux entités ne formeront plus qu’une, sous le logo de la Fredon Hauts-de-France. Explications.

«L’aboutissement de deux années de réflexion.» C’est ainsi que Jean-Jacques Verstraeten, président de la Fredon Nord-Pas de Calais, a présenté le logo de la nouvelle Fredon Hauts-de-France le 12 décembre dernier à Loos-en-Gohelle, lors de l’assemblée générale ordinaire (AGO) commune des Fredon Nord-Pas de Calais et Picardie. «Les deux entités ont fusionné par absorption, détaille Jean-Jacques Verstraeten. Sur le papier, le Nord-pas de Calais a absorbé la Picardie.»
Deux ans de réflexion
Dans les tuyaux depuis deux ans, le projet a eu le temps de mûrir. «Il y a eu deux éléments déclencheurs, explique Patrick Moizard, président de la Fredon Picardie : la loi Nôtre et ses nouvelles régions, et la directive selon laquelle au 1er janvier 2020 il ne doit plus y avoir qu’un organismes à vocation sanitaire par région. Tout comme les Fredon Nord-Pas de Calais et Picardie, la Fredon Hauts-de-France fera partie du premier réseau d’experts indépendants au service de la santé du végétal, de l’environnement et de l’être humain. Notre vision, c’est aussi bien la productivité que l’écologie, nous n’avons pas de parti pris», a-t-il rappelé.
Deux sites conservés
La décision a été prise de conserver les deux sites à Loos-en-Gohelle et Amiens. Après l’AGO du 12 décembre dans le Nord, la prochaine réunion commune annoncée le 9 janvier 2020 se tiendra en Picardie, «pour respecter une certaine alternance», précise Jean-Jacques Verstraeten, avant de se tourner vers Patrick Moizard, «l’un des principaux artisans de la Fredon Hauts-de-France», qui s’apprête à passer la main après des années de loyaux services.
«Quel bonheur de voir cette assemblée si sereine !», s’est ému ce dernier, avant de remercier ses deux directrices, Odile Muchembled à présent directrice générale de la nouvelle entité, et Valérie Pinchon, directrice générale adjointe. Premières préoccupation de ce nouvel OVS régional : être en alerte sur toute menace, et notamment les espèces invasives exotiques. Moustiques tigre et rats musqués n’ont qu’à bien se tenir.
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