Il s'agit d'un prêt bonifié à court terme face à l'urgence et d'un  prêt de consolidation à long terme garanti par l'État. La ministre a également annoncé le déblocage de 20 millions d'euros supplémentaires pour alléger les charges MSA.
Des annonces saluées par Jeunes Agriculteurs et la FNSEA, qui «alertaient sur l'urgence de débloquer des ressources pour éviter de nombreuses faillites dans le secteur agricole». «Très attendue pour les agriculteurs, cette annonce de prêts à court et moyen termes, aux taux bonifiés et garantis par l'Etat, va permettre aux exploitants de poursuivre leurs cycles de productions», écrivent les deux syndicats.
Ils appellent à ce que les critères d'accès à ces dispositifs «soient précisés de façon urgente.»
Dans un communiqué, l'AGPB plaide en faveur «de prêts à un taux maximum de 1 % sur cinq ans». S'ils se félicitent des prêts de restructuration de la dette, les producteurs de céréales déplorent que les prêts soient proposés «pour une durée de seulement  5 à 7 ans» (...) «alors qu'il faudrait 10 à 15 ans pour que cela soit économiquement supportable.»