L'Oise Agricole 22 février 2024 a 07h00 | Par Dominique Lapeyre-Cavé

Aider à l’obtention de l’IGP miel de tilleul de Picardie

La miellerie de la Divette, une exploitation apicole bio dirigée par Sylvaine Charpentier et Célestin Morel, espère décrocher une nouvelle médaille pour leur miel de tilleul de Picardie.

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- © Anne-Sophie FLAMENT

La miellerie de la Divette, à Thiescourt (Oise), est une habituée du Concours général agricole depuis au moins une dizaine d’année. A la suite de son père Dominique, Sylvaine Charpentier a repris l’activité avec Célestin Morel. Apiculteurs professionnels en bio, ils s’impliquent dans la démarche de reconnaissance de l’IPG (indication géographique protégée) miel de tilleul de Picardie. «Ce miel de caractère, de couleur claire et au goût de caractère (menthol) est représentatif de la région Hauts-de-France, région qui n’est pourtant pas citée spontanément comme productrice de miel», explique Célestin Morel. C’est vrai que ce miel, que la quarantaine de professionnels de la Région produit, dénote dans la palette des saveurs des miels et se singularise. «Nous transhumons tous nos ruches dans le tilleul et travaillons depuis un moment à l’obtention de l’IGP. Pour aider, nous sommes plusieurs à nous lancer dans l’aventure du CGA, sans doute une dizaine», confie l’apiculteur de Thiescourt.
La miellerie de la Divette ne présentera que son miel de tilleul de Picardie dont les pots de la récolte 2023 ont été envoyés dès décembre au CGA. Ils doivent d’abord subir des analyses physico-chimiques afin de vérifier qu’ils sont bien dans les standards. La miellerie a déjà remporté une médaille d’or et une médaille d’argent en 2019, avec un miel récolté en 2018 et Célestin Morel espère bien rapporter une médaille cette année.
«Sans médaille, nous serons déçus. Être primé, c’est quand même valorisant, cela apporterait une notoriété à notre élevage, une reconnaissance du travail fourni sur le plan personnel. Et cela ferait plaisir à nos clients habituels qui nous font confiance. Mais, plus largement, ce serait un bon point dans la démarche collective de l’Adap, Association pour le développement de l’apiculture Hauts-de-France, pour l’obtention de l’IGP», conclut Célestin Morel.

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